DANS CET ARTICLE
- Parler : À quoi s’attendre quand
- Ce que vous allez entendre
- Ce qu’il faut écouter
- Ce que vous pouvez faire
- A quoi faut-il faire attention ?
- L’avenir
Parler : À quoi s’attendre quand
À l’âge de 3 ans, votre enfant aura probablement des mots pour presque tout. Et à 4 ans, il fera des phrases de cinq mots ou plus, bien que son vocabulaire soit très varié. Il sera également capable de répondre à des questions simples et d’imiter des sons d’adultes suffisamment bien pour que la plupart des étrangers puissent le comprendre.
Le discours d’un enfant d’âge préscolaire est généralement fluide et il peut parler facilement sans répéter les mots, même s’il peut encore en prononcer certains de façon erronée. À cet âge, il devrait être capable de comprendre une directive en deux ou trois parties, telle que « Prends le papier, plie-le en deux et apporte-le moi ».
Ce que vous entendrez
Votre enfant semble-t-il parler sans arrêt ? Cette étape de bavardage est cruciale pour apprendre de nouveaux mots et se sentir à l’aise pour les utiliser. Une bonne maîtrise de la langue permet à votre enfant d’exprimer ses sentiments, ses besoins et ses désirs. Et à mesure que son discours se perfectionne et qu’il comprend plus de mots, il dispose de plus d’outils pour réfléchir, raconter des histoires et parler avec les autres.
Ce qu’il faut écouter
Prononciation : À l’âge de 3 ans, votre enfant peut encore avoir des difficultés avec certains sons de consonnes, comme par exemple utiliser un son w pour r et dire « wabbit » au lieu de « lapin ». Le fait de prononcer un son d au lieu d’un son th
est une autre erreur de prononciation courante (dire « dis », « dat » et « den » pour « ceci », « cela » et « ensuite »).
Ne vous inquiétez pas, certains sons de consonnes sont difficiles à prononcer pour un enfant d’âge préscolaire. Par exemple, produire un son t au lieu d’un son k (par exemple, dire « tate » pour « cake ») est une substitution courante et il n’y a pas lieu de s’en inquiéter, sauf si elle se poursuit au-delà de l’âge de 5 ans. Les consonnes telles que k et g
sont difficiles à prononcer pour les enfants d’âge préscolaire car elles sont produites à l’arrière de la bouche, ce qui fait que votre enfant ne peut pas voir comment il doit prononcer le son.
Le zozotement : Votre enfant peut aussi zozoter ou prononcer le son s comme th
. Ainsi, la phrase « Ma sœur a sept ans » se traduit par « Ma tante avec les sept ». Si le son de votre enfant ressemble à cela, il y a de fortes chances que vous n’ayez pas besoin de vous alarmer. De nombreux enfants zozotent et la plupart d’entre eux grandissent sans intervention avant l’âge de 7 ans.
Flux :
Il est tout à fait normal que les enfants de 3 ans environ parlent dans un langage agité et laborieux. Mais entre 3 et 4 ans, les pensées de votre enfant devraient commencer à s’écouler en phrases plus complètes avec beaucoup moins d’efforts que lorsqu’il vient d’avoir 3 ans. La plupart du temps, votre enfant ne devrait pas avoir à s’arrêter et à réfléchir à ce qu’il doit dire ou à la manière de le dire. Il devrait pouvoir commencer à vous raconter des histoires simples.
Bégaiement :
Bien que le bégaiement concerne souvent les parents, à cet âge, c’est une phase de développement normale que traversent de nombreux enfants. Votre enfant est en pleine évolution linguistique, il est donc naturel qu’il ait des difficultés à construire des phrases avec aisance. Son cerveau, qui se développe rapidement, essaie de trouver les bons mots dans le bon ordre. Ce faisant, il peut répéter le mot entier ou la première syllabe (pas seulement le premier son) – c’est ce à quoi la plupart des gens pensent lorsqu’ils pensent au bégaiement.
Certains experts pensent que les enfants peuvent régresser avant d’apprendre une nouvelle compétence pour donner à leur cerveau un peu de repos avant de faire un grand bond en avant. Vous remarquerez peut-être que votre enfant bégaie davantage lorsqu’il est fatigué, excité ou contrarié. La plupart des enfants grandissent sans intervention avant l’âge de 5 ans, mais si vous remarquez que la situation s’aggrave, parlez-en au médecin de votre enfant le plus tôt possible.
Ce que vous pouvez faire
Faire la lecture à votre enfant est un excellent moyen de renforcer ses compétences linguistiques. Les livres aident l’enfant à ajouter des mots à son vocabulaire, à donner un sens à la grammaire et à relier les significations aux images, explique Desmond Kelly, pédiatre spécialisé dans le développement du comportement et qui travaille avec des enfants ayant des difficultés d’apprentissage et de langage à l’Institut All Kinds of Minds de Chapel Hill, en Caroline du Nord.
De même, le simple fait de parler avec votre enfant vous aide. De nombreux parents trouvent que les heures de repas et de coucher sont une excellente occasion de se mettre en contact. Ce sont peut-être les seules pauses dans une journée chargée où vous avez la possibilité de discuter avec vos enfants et de les écouter vraiment.
Lorsque votre enfant d’âge préscolaire ne connaît pas le mot pour quelque chose, il vous demandera probablement : « Qu’est-ce que c’est ? C’est votre signal pour l’aider à élargir son vocabulaire, voire à introduire des mots qu’il n’a peut-être pas demandés. Par exemple, s’il montre du doigt le jardin et dit : « Jolies fleurs », vous pourriez les lui décrire : « Ce sont les roses roses et blanches qui sentent si bon. »
Vous pouvez également l’aider à trouver des mots pour décrire des objets et des idées qu’il ne voit pas. Par exemple, s’il essaie de vous parler d’un cauchemar impliquant une sorcière, demandez-lui si la sorcière est méchante ou gentille. Demandez-lui ensuite de vous décrire ce qu’elle porte, ce qu’elle fait et si elle est douée pour monter sur un balai. Ce jeu de mots peut servir deux objectifs : Votre enfant peut exprimer ses sentiments et ses craintes et enrichir son vocabulaire.
Votre enfant d’âge préscolaire peut encore être déconcerté par des pronoms tels que « je », « moi » et « le mien ». Si les mots sont faciles à dire, les idées qui se cachent derrière peuvent être difficiles à saisir pour un jeune. Résistez donc à l’envie de corriger le discours de votre enfant lorsqu’il utilise un pronom de manière abusive.
Modélisez plutôt l’utilisation correcte de ces mots délicats dans votre propre discours. Par exemple, dites : « J’aimerais que tu m’aides » au lieu de « Maman aimerait que tu m’aides ».
quoi faut-il faire attention
?
Si votre enfant ne parle pas, dit peu de mots et ne semble pas intéressé à communiquer ou à exprimer ses sentiments, demandez de l’aide. Un enfant qui s’arrête souvent, qui se bat constamment pour faire sortir les mots ou qui abandonne tout simplement et dit souvent « laisse tomber », vous fait également savoir que quelque chose ne va pas.
Il y a d’autres choses à surveiller :
- Un enfant de 2 ans qui n’utilise pas de phrases de deux mots ou ne copie pas les actions et les mots
- Un enfant de 3 ans qui ne parle pas en phrases, ne comprend pas des instructions simples ou a un discours très peu clair
- Un enfant de 4 ans qui n’utilise pas correctement les mots « toi » et « moi », qui ne peut pas raconter son histoire préférée, qui ne parle pas clairement ou qui n’est pas capable de suivre une commande en trois parties
- Une enfant d’âge préscolaire qui bave lorsqu’elle prononce mal les mots peut avoir une composante physique à ses difficultés d’élocution
- Un enfant qui a des antécédents d’otites et de problèmes de prononciation peut souffrir d’une certaine perte auditive.
Une intervention précoce est essentielle lorsque votre enfant souffre d’un problème de parole, d’audition, de langage ou de développement qui affecte sa capacité à communiquer. Dans chacun de ces cas, parlez avec le médecin de votre enfant et avec son professeur si elle est en maternelle.
Son professeur peut vous orienter vers un programme d’intervention précoce en matière de parole et de langage, qui est généralement coordonné par le comté ou le système scolaire public, afin de procéder à un dépistage gratuit de la parole et du langage. Son médecin peut également vous adresser à un orthophoniste privé pour une évaluation.
Que réserve l’avenir
?
Les enfants de la maternelle s’expriment en phrases lisses, et les mots sortent facilement sans effort apparent. À cet âge, votre enfant devrait également être capable de vous raconter confortablement ce qui s’est passé, de décrire les gens et de poser des questions clairement. Il inventera des histoires, expliquera ce que vous faites avec des objets courants et racontera des événements qui se sont déroulés dans le passé avec précision. À l’école, il commencera à comprendre les subtilités de la grammaire, de la ponctuation et de l’utilisation des mots.
Sources des articles (certains en anglais)
AAP. 2010. Étapes de développement : 3 à 4 ans. Académie américaine de pédiatrie.
http://www.healthychildren.org/English/ages-stages/toddler/pages/Developmental-Milestones-3-to-4-Years-Old.aspxASHA. Non daté. Quatre à cinq ans. American Speech-Language-Hearing Association. http://www.asha.org/public/speech/development/45.htm
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ASHA. Non daté. Troubles de la parole et du langage : Articulation et processus phonologiques. American Speech-Language-Hearing Association. http://www.asha.org/public/speech/disorders/speechsounddisorders.htm
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ASHA. Sans date. Deux à trois ans. American Speech-Language-Hearing Association. http://www.asha.org/public/speech/development/23.htm
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Hearing and Speech Agency. Sans date. Troubles de la parole et du langage : Articulation and phonological processes. http://hasa.org/topics/speech-sound-disorders/
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Mayo Clinic. 2011a. Développement du langage : Étapes de la parole pour les bébés. http://www.
mayoclinic.com/health/infant-development/AN01026Mayo Clinique. 2011b. Bégaiement. http://www.
mayoclinic.com/health/stuttering/DS01027/METHOD=printNemours Fondation. 2010. Retard du développement de la parole ou du langage. http://kidshealth.org/parent/emotions/behavior/not_talk.html#
Sarah Henry
Sarah Henry est une écrivaine primée dans le domaine de la santé et de l’alimentation.