DANS CET ARTICLE
- Comment savoir si c’est un cauchemar
- Pourquoi les cauchemars se produisent
- Comment aider votre enfant après un cauchemar
- Prévenir les cauchemars
Comment savoir si c’est un cauchemar
À moins que votre enfant ne puisse vous dire avec des mots qu’il a fait un cauchemar, il est difficile de savoir ce qui a causé sa détresse nocturne.
Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles un enfant peut se réveiller la nuit et être bouleversé. Certains peuvent avoir besoin d’être réconfortés parce qu’ils n’ont jamais appris à se calmer pour se rendormir par eux-mêmes. Certains enfants se réveillent parce qu’ils sont malades ou mal à l’aise.
Mais si votre « bon dormeur » habituel se réveille soudainement en pleurant, semble effrayé, est collant et a du mal à se rendormir, il se peut qu’il ait fait un cauchemar. Cela se produit généralement pendant la deuxième moitié de la nuit, lorsque les rêves sont les plus susceptibles de se produire.
Les cauchemars ne doivent pas être confondus avec les terreurs nocturnes, un trouble du sommeil moins courant qui frappe normalement pendant le premier tiers de la nuit et se produit fréquemment chez les tout-petits et les enfants d’âge préscolaire. Les enfants qui ont un épisode de terreur nocturne dorment profondément et sans rêverie, mais ils sont extrêmement agités et difficiles à consoler. Ensuite, ils retournent à leur sommeil profond et ne se souviennent pas de l’incident du matin.
Pourquoi les cauchemars se produisent
Les cauchemars de votre enfant sont très probablement liés à quelque chose qui s’est passé juste avant le coucher, comme écouter une histoire qui l’a effrayé ou regarder une émission bouleversante.
Le stress peut également entraîner des cauchemars. L’heure du coucher elle-même peut être une cause de stress, surtout pour un jeune enfant qui souffre d’anxiété de séparation. Le fait d’être malade ou d’être éloigné d’un parent pendant un certain temps peut également être stressant pour les tout-petits.
Mais essayez de ne pas vous inquiéter ou de vous blâmer. Les problèmes émotionnels ne sont pas liés aux cauchemars, et un mauvais rêve occasionnel est parfaitement normal à cet âge. Cela n’a probablement rien à voir avec ce que vous avez dit ou fait.
Comment aider votre enfant après un cauchemar
Allez voir votre enfant quand il crie. Il est important de le rassurer physiquement, alors tenez-le ou frottez-lui le dos jusqu’à ce qu’il se calme. Vous pouvez également vous assurer que son animal en peluche ou son jouet préféré est bien bordé.
Vérifiez que la veilleuse est allumée et laissez la porte de sa chambre ouverte pour qu’il sache que vous êtes à proximité. Si vous amenez votre enfant dans votre lit pour le réconforter, sachez que vous pourriez lui créer une habitude difficile à inverser.
Parlez-lui de ce cauchemar s’il est assez grand pour comprendre ce que vous lui dites. Mais gardez à l’esprit que lui dire « ce n’est qu’un rêve » ne sera pas une grande consolation – à cet âge, elle ne saisit pas la différence entre la réalité et les rêves.
Prévenir les cauchemars
Ce n’est certainement pas infaillible, mais une routine paisible à l’heure du coucher – un bain chaud, une histoire apaisante et une chanson calme – peut aider à éloigner les cauchemars. Essayez de lire des livres pour l’heure du coucher qui associent le sommeil à des situations douces et heureuses, comme le classique Goodnight Moon de Margaret Wise Brown.
Pour aider votre enfant à passer une bonne nuit de repos, maintenez sa chambre à une température confortable – ni trop chaude, ni trop froide. La meilleure température pour un sommeil réparateur se situe du côté légèrement frais (la National Sleep Foundation suggère environ 65 degrés).
Trop de lumière perturbe le sommeil. Si votre enfant a peur du noir, trouvez une veilleuse assez puissante pour éloigner les monstres, mais pas le marchand de sable.
Si les cauchemars persistent et que votre enfant a extrêmement peur d’aller au lit, abordez le sujet avec son médecin – les mauvais rêves peuvent indiquer qu’il se passe quelque chose dans sa vie éveillée qui doit être abordé.
Karisa Ding
Karisa Ding est rédactrice en santé et mère de famille à San Franscisco.