Des cauchemars : Pourquoi ils se produisent et que faire à leur sujet (pour les 2 à 4 ans)

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child lying in bed while covering her eyes with her handsDANS CET ARTICLE

  • Comment savoir si c’est un cauchemar
  • Pourquoi les cauchemars se produisent
  • Comment aider votre enfant après un cauchemar
  • Prévenir les cauchemars

Comment savoir si c’est un cauchemar

Si votre enfant se réveille en pleurant ou effrayé et qu’il a du mal à se rendormir, il y a de fortes chances qu’il ait fait un cauchemar. Ces épisodes effrayants ont généralement lieu pendant la deuxième moitié de la nuit, lorsque les rêves sont les plus susceptibles de se produire. Votre enfant peut se souvenir de son mauvais rêve le lendemain et peut continuer à en être gêné.

Les cauchemars ne doivent pas être confondus avec les terreurs nocturnes, une perturbation du sommeil moins courante qui se produit généralement pendant le premier tiers de la nuit. Les enfants qui ont un épisode de terreur nocturne restent endormis tout au long de la nuit, dans un état profond et non rêveur, mais ils sont extrêmement agités et difficiles à consoler. Ensuite, ils recommencent à dormir profondément et ne se souviennent pas de l’incident du matin.

Pourquoi les cauchemars se produisent

La plupart des enfants font des cauchemars de temps en temps, mais les enfants de 2 à 4 ans sont particulièrement exposés. C’est un âge où les peurs normales se développent, où l’imagination s’épanouit et où la capacité à décrire un mauvais rêve passe à la vitesse supérieure.

Les cauchemars de votre enfant peuvent provenir de l’écoute d’une histoire qui fait peur (même si elle ne vous semble pas effrayante), du visionnage d’une émission ou d’un film bouleversant, de l’excitation ou de l’énervement avant le coucher, ou encore de l’anxiété ou du stress pendant la journée.

Beaucoup de choses peuvent être source de stress – et de cauchemars – pour un enfant de 2 à 4 ans, qu’il s’agisse de l’apprentissage de la propreté, du déménagement dans un lit pour enfant de grande taille, de changements dans la garde d’enfants ou à l’école maternelle, ou du licenciement d’un parent. Pour un enfant qui s’efforce de gérer ses sentiments face à ces événements stressants, les cauchemars sont une réaction normale, et vous n’êtes pas un mauvais parent si votre enfant en fait.

Comment aider votre enfant après un cauchemar

Allez voir votre enfant quand il crie. Il est important de le rassurer physiquement, alors prenez-le dans vos bras ou frottez-lui le dos jusqu’à ce qu’il se calme. Si vous amenez votre enfant dans votre lit pour le réconforter, sachez que vous risquez de lui créer une habitude difficile à inverser.

Laissez-le vous parler de son cauchemar s’il le souhaite, mais n’insistez pas. Consolez-le verbalement, mais rappelez-vous que « ce n’est qu’un rêve » pourrait ne pas être d’une grande aide, car votre enfant commence à peine à comprendre la différence entre la réalité et le fantasme. Mais c’est quand même quelque chose qui vaut la peine d’être dit, car les enfants de cet âge sont prêts à commencer à apprendre que les cauchemars ne sont pas réels.

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Vous pouvez aussi montrer à votre enfant qu’il n’y a pas de monstres sous le lit ou cachés dans le placard. Faites preuve de nonchalance pour ne pas vous laisser entraîner dans une chasse aux monstres en pleine lumière. Vérifiez que le jouet ou l’animal en peluche préféré de votre enfant est bien rangé avec lui, assurez-vous que la veilleuse est allumée et rappelez-lui que vous êtes au bout du couloir, prêt à assurer la sécurité de tout le monde dans la maison.

Prévenir les cauchemars

Tout d’abord, minimisez le stress général en vous assurant que votre enfant dort suffisamment.

Une routine paisible à l’heure du coucher – un bain chaud, une histoire joyeuse, une chanson et une veilleuse – peut aider à éviter les cauchemars. Essayez de lire des livres qui traitent des rêves et du sommeil, comme In the Night Kitchen de Maurice Sendak, Mommy, Daddy, I Had a Bad Dream ! de Martha Heineman Pieper et Jo Gershman, ou Brave Little Monster de Ken Baker.

Parfois, les enfants de 2 à 4 ans se sentent mieux s’ils tentent de prendre le contrôle d’une situation effrayante. Bien que tous les enfants ne soient pas réconfortés par de telles méthodes, voici quelques astuces pour la nuit à essayer :

  • Écrivez un panneau indiquant « Seuls les bons rêves sont permis ici », ou un sentiment similaire, pour le suspendre au-dessus du lit de votre enfant. Demandez-lui de le décorer avec des autocollants ou des dessins de choses qu’il aime et dont il veut rêver.
  • Laissez-le frotter un peu de lotion pour la peau ou de crème pour le visage – vous pourriez l’appeler « crème des bons rêves » – sur son ventre ou son front avant de se coucher pour la nuit.
  • Remplissez un vaporisateur avec de l’eau parfumée à quelques gouttes d’extrait de vanille (« spray monstre » ou « répulsif à cauchemars ») et laissez votre enfant bannir les rêves effrayants en vaporisant un peu dans sa chambre avant de se coucher.

Si vous pensez que l’anxiété ou le stress sont à l’origine des cauchemars, essayez de parler à votre enfant de ce qui pourrait le déranger pendant les heures plus calmes de la journée. Si les cauchemars persistent et qu’il a très peur d’aller au lit ou qu’il a peur pendant la journée, parlez-en à son médecin – les rêves pourraient signaler un problème émotionnel qui doit être résolu.

Jenny Des Jarlais

Jenny Des Jarlais

Jenny est rédactrice et journaliste et vit à Oakland, CA.

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